Avec
Bruno Putzulu
Cécile Paoli
Claire Cahen
Pascal Castalletta
Patrick D'assumçao
Jean De Coninck
Christophe Kourotchkine
Oliver Parenty
Maxime Mikolajczak
mis en scène par
Stéphane Olivié Bisson
Collaboration - Tatiana Breidi
Scénographie - Georges Vafias,
Costumes - Rose Marie Melka
Lumières - Lauriano de La Rosa
Musique - Jean Marie Sénia
Son - Frédéric Jacqmin
Maquillage Make up forever
Perruques Atelier Any d’Avray
Construction décors - Soft Prod Paradis Décors avec l’aide des Ateliers Marigny
Séduit par sa poétique, son ironie, sa liberté, c'est la version primitive de la pièce d'Albert Camus, que Stéphane Olivié Bisson a choisi de mettre en scène. Une version plus instinctive, plus ambiguë, plus extrême, qui révèle davantage toute la complexité de la nature humaine, à travers le destin d'un homme, souvent décrit comme un tyran psychopathe, en quête d'absolu.
De son enfance perdue, Caligula garde une faille, qui hante l'homme cynique, pervers et sans illusion qu'il devient. «Les hommes meurent et ils ne sont pas heureux», tel est l'amer constat
qu'il se voit révéler brutalement à la mort de Drusilla, sa soeur et amante. Rome est gangrénée par la violence et la corruption. Désabusé, l'Empereur Caligula se joue de tout et de tous avec une
cruauté sans limite. En quête d'absolu, il croit l'atteindre en se libérant du Bien et du Mal, pervertissant toute valeur, dans une fuite en avant nihiliste qui détruit tout, jusqu'à lui-même.
Entouré de ses partenaires, Bruno Putzulu incarne avec beaucoup de souplesse et de subtilité cet être éminemment monstrueux, qui n'en demeure pas moins un homme, dans toute son horreur et sa
vulnérabilité. La scénographie de Georges Vafias est mouvante, inventive, les photographies de Tim Walker, sensibles. L'ensemble des partis pris de mise en scène apporte une dimension onirique et
presque chaleureuse à cette pièce dont on ne saurait dire si elle est subversive, nihiliste ou optimiste, tout simplement parce qu'elle réussit le pari d'être les trois à la fois.
Co-production L’Avant-Seine / Théâtre de
Colombes, Compagnie Lamberto Maggiorani
Avec la collaboration de la Comédie de
Picardie
Co-réalisation Athénée Théâtre
Louis-Jouvet
Avec l’aide à la production et à la diffusion
d’Arcadi et le soutien du FIJAD et de l’ENSATT
REPRESENTATIONS
04 nov 2011 - Avant scène théâtre de Colombes
19 nov 2011 - Scène Nationale de Macon
13 janv 2011 - Théâtre Victor Hugo de Bagneux
15 janv 2011 - Centre Culturel de Taverny
Du 25 janv au 05 fév 2011 - Théâtre de l’Athénée Louis Jouvet / Paris
Du 8 au 11 février 2011 - Comédie de Picardie / Amiens
15 fév 2011 - Théâtre Municipal d’Abbeville
17 février 2011 - Théâtre Municipal l’Eclat Pont Audemer
8 mars 2011 - Théâtre Roger Barat d’ Herblay
12 et 13 mars 2011 - Théâtre Bulandra Bucarest / ROUMANIE
17 mai 2011 - Théâtre régional de Béjaia en Kabylie / ALGERIE
18 mai 2011 - Théâtre Mouggar d'Alger / ALGERIE
12, 13 oct 2011 - Théâtre Municipal de Fontainebleau
8 nov 2011 - Espace Jean Legendre Théâtre de Compiègne
19 nov 2011 - Théâtre de Saint Maur
24 nov 2011 - Le Salmanazar Théâtre d’Epernay
28 et 29 nov 2011 - Scène Nationale de Dieppe
6 déc 2011 - Théâtre Jean Vilar, Saint Quentin dans l’Aisne
14 janv 2012 - Théâtre du Vésinet
20 janv 2012 - Le Figuier blanc, Théâtre d’Argenteuil
27, 28 janv - Théâtre des deux Rives, Centre Dramatique National de Rouen
28 fév 2012 - Théâtre Poirel, Nancy
Du 10 au 14 déc 2013 - Théâtre du Gymnase, Marseille
28 janv 2014 - Centre Culturel Albert Camus, Issoudun
31 janv 2014 - Théâtre Luxembourg, Meaux
Du 18 au 22 fév 2014 - Théâtre des Célestins, Lyon
LA PRESSE EN PARLE
"La mise en scène restitue l'intensité dramatique de cette oeuvre à la fois populaire et philosophique"
Veronique Hotte - La Terrasse
"Bruno Putzulu compose un tyran ambigu, pathétique et pitoyable, machiavélique et émouvant"
Le Figaroscope