HEDDA GABLER


 

Hedda Gabler

d’Henrik Ibsen


Traduction de
François Regnault


Mise en scène
Marja-Leena Junker

Avec
Claire Cahen, Nicole Dogué, Tom Leick-Burns, Hana Sofia Lopes, Myriam Muller, Valéry Plancke, Serge Wolf

 

Scénographie
Christian Klein

 

Costumes
Virginia Ferreira

 

Dramaturgie
Akse Pettersson

 

Lumières
Teemu Nurmelin

 

Composition musique
Sonja Neuman

 

Création musicale
Joël Mangen

 

Assistanat à la mise en scène
Claire Wagener

 

 

130 ans après sa création, les constats et interpellations de ce drame n’ont rien perdu de leur pertinence: quelle est la place d’une femme dans la société, dans sa famille? Ne peut-elle exister par elle-même? Ibsen va même plus loin en interrogeant la cruauté d’Hedda, sa quête du beau, sa recherche d’un sens introuvable, son impossibilité à vivre.

Un jeune couple rentre de son voyage de noces avec des perspectives souriantes: une belle maison, une reconnaissance professionnelle pour Jørgen, le mari, sociale pour Hedda, l’épouse. Pour leurs proches aussi: la consécration littéraire pour Løvborg, une vie qui lui appartienne enfin pour Thea. Hedda Gablerest une tragédie humaine magnifiée dans un texte à la construction magistrale.

 

Entourée d’une équipe de comédien.ne.s talentueux.ses, dont Myriam Muller dans le rôle de Hedda Gabler, Marja-Leena Junker, personnalité incontestable du théâtre au Luxembourg – comédienne, metteure en scène et longtemps directrice du Théâtre du Centaure – a réussi à insuffler une force nouvelle à ce grand drame ibséen.

 
«Ainsi, Marja-Leena Junker livre cet épineux débat, dans une mise en scène précise et épurée, non sans humour et cruauté, dans la ligne droit du texte.»
Godefroy Gordet
d’Lëtzebuerger Land
 
«On l’aura compris, au cœur de cette petite-bourgeoisie qui s’anime mollement dans des ronds de jambes, Hedda prend toute la place, tire toutes les ficelles avant de quitter ce jeu de marionnettes dans lequel elle ne trouve pas sa place. Sous cette lumière d’un blanc aveuglant, la comédienne Myriam Muller, superbe, joue la mine triste, sans sourire ou presque, cynique et manipulatrice dans son rapport aux autres, désemparée et l’âme ruinée quand elle se retrouve seule.»
Grégory Cimatti
Le Quotidien